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Petit coup de gueule "éducatif"

"J'adore" vraiment toutes celles et ceux qui ont un avis tranché et soit disant d'experts, sur la réforme du collège à la seule lumière de leurs lointains souvenirs personnels de quatrième B.
"J'aime" aussi ceux qui ont des avis pour l'ensemble des jeunes collégiens mais qui dans le même temps ne parviennent pas à venir à bout de leur chérubin au quotidien.
Je déteste donc tous ces débats foireux et stériles où il n'est question ni de jeunes, ni d'enseignement, ni d'apprentissage, ni de professionnalisation du métier d'enseignant, mais de politique, d'avis personnels sortis de nulle part et de postures imposées.
Quand cesserons nous en France, syndicats, politiques, associations, et personnalités publiques, de politiser à l'outrance l'éducation des jeunes?

Ce débat d'immatures s'invite à celui qui l'est tout autant, et ce n'est sans doute pas une coïncidence, d'une laïcité mal définie et ambiguë, qui a sans doute un besoin vital de son catéchisme, de sa règle inviolable et du corps de sa Mère au sein de l'éducation nationale, auquel cas nous ne sommes pas loin d'une religion et de ses croyances. Religions qui agitent aussi le tréfonds de la sphère éducative, entre tabous et prosélytismes.

J'avais tenté de participer aux débats, il y a quelques temps, sur l'épreuve pratique de mathématiques au bac. J'ai vite décroché suite à la violence et la faiblesse des commentaires, mais aussi parce qu'il semblait évident que la messe était dite, indépendamment de moi... sans que l'on ne connaisse, in fine, les arguments décisifs qui ont fait penché la balance.

J'admire donc ceux qui savent garder la tête froide, avoir une approche rationnelle et une position distanciée dans de tels "débats" en acceptant que des avis contraires puissent exister et mériter aussi l'attention.

Commentaires

  • Salutaire coup de gueule, que je partage entièrement.

  • Mais au final, on ne connait pas votre avis. Gênant, non ?

  • Génant, non, je ne pense pas. Cela fait plus de 8 ans que je tiens ce blog et j'ai partagé de nombreuses positions personnelles ici.
    J'ai répondu à quelques commentaires sur Facebook. Le point de départ que j'ai dressé est le suivant:

    " Il faut se demander quel est l'objectif d'une instruction massifiée. Former le futur spécialiste ou réaliser un apprentissage "optimal" du plus grand nombre? Notre système ne semble faire bien ni l'un ni l'autre: pas assez de jeunes formés à haut niveau et un taux de sortie du système scolaire sans diplôme qui est record. Il faut donc bien poser le problème (de façon globale et concrète), tenter d'y répondre "éducativement" et cesser les analyses "locales" qui décrivent des optima "locaux", bien souvent catégoriels ou politiques."

    La question à se poser est donc si la réforme répond, au moins en partie à ce constat factuel. Pour ma part je pense que oui, même si elle est perfectible. Force est cependant de constater que les débats actuels n'ont que peu de choses à voir avec ces sujets!

  • A chaque réforme son flot de commentaires, il en est ainsi! Nous sommes les rois de la polémique et sans elle et sans cet artifice nous nous emmerderions!

  • Plus qu'un flot de commentaires, il s'agit plutôt d'un défilé de postures imposées pour rappeler à chaque partie l'existence de l'autre!

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