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L’Arlequin dans la Mandorle du Monde: Archétype du Flux Intégral

 

 

A) Le Monde (XXI) 

 

1. RIACP :

Le Monde représente une régulation parfaite : ni fuite, ni rétention. Les figures aux quatre coins (les Évangélistes ou les quatre éléments) symbolisent une inhibition adaptative des forces élémentaires. Tout est tenu, orchestré, sans conflit intérieur. Le flux pulsionnel est contenu dans une forme juste, transparente, vibrante.

2. ICPMe :

C’est la carte de l’intégration multi-échelle par excellence : les cycles sont accomplis, les fragments réunis. On passe du personnel au cosmique sans discontinuité. Elle manifeste une cohérence fractale, une correspondance entre les plans de l’être — matière, émotion, mental, transpersonnel.

3. Posture-Flux :

La danseuse au centre est en posture fluïenne absolue : elle tient l’ouverture sans se dissoudre, elle rayonne sans forcer. Sa nudité symbolise la transparence intérieure ; son mouvement, la stabilité dans le passage. Elle incarne une présence incarnée fluide.

4. Flux-Joie :

C’est la carte de la joie accomplie, non pas euphorique mais vibratoirement juste. Une joie d’achèvement, d’alignement. Une joie qui ne cherche rien mais qui résonne dans tout. Elle est le fruit d’un flux pleinement réalisé, d’une circulation qui n’a plus besoin d’être défendue ou dirigée.

5. Synthèse

Elle est l’image archétypale d’un être qui a traversé tous les niveaux de régulation, d’intégration, de tension, et d’élan, et qui tient dans sa danse la résonance du Tout.

 

 

B) Le Monde vs L’Arlequin

 

Axe du Flux Intégral

Le Monde (Arcane XXI)

L’Arlequin

RIACP (régulation du champ pulsionnel)

Régulation achevée et paisible. Le Monde ne lutte plus, elle oriente sans résister, maîtrise sans effort.

L’Arlequin régule par le jeu, la ruse, la transmutation. Il détourne, disperse, recompose au lieu de retenir. Sa régulation est mobile et adaptative.

ICPMe (intégration multi-échelle)

Intégration cosmique, totale, stable. Tous les plans sont alignés.

Intégration en mouvement, toujours en train de se faire. L’Arlequin saute d’un masque à l’autre, mais les relie par une structure souple, polyphonique.

Posture-Flux (stabilité dans l’ouverture)

La danseuse incarne la tenue du centre dans l’achèvement, une verticalité ouverte.

L’Arlequin incarne une posture fluïenne mouvante : équilibre dans l’instabilité, verticalité diagonale, présence souple. Il tient l’ouverture par mobilité plus que par ancrage.

Flux-Joie (joie juste, vibrante, non euphorique)

La Joie du Monde est pleine, mature, rayonnante, une joie de résonance.

Celle d’Arlequin est plus ludique, transgressive, carnavalesque, mais profonde si elle est maîtrisée : joie de créer des passages, des liens, des rires dans l’interstice.

 

Conclusion comparative :

    • Le Monde est l’archétype de l’achèvement fluïen, de l’intégration pacifiée : le Flux Intégral accompli.
    • L’Arlequin est l’archétype du Flux Intégral en acte, en tension, en recomposition constante. Il est plus simondonien, plus transductif, plus joueur, et donc plus proche du vivant réel que du mythe de complétude.

 

 

C) Un Arlequin dans la Mandorle du Monde ?

 

L’Arlequin fluïen dans la mandorle du Monde incarne une fusion vivante entre :

  • l’inachèvement ludique, rythmique et transgressif de l’Arlequin,
  • et la résonance accomplie, ouverte et intégrée du Monde.

 

Lecture symbolique fluïenne :

1. La mandorle :

C’est l’espace de passage, d’éveil, de traversée — une zone de tension fertile entre les opposés : fini/inachevé, dedans/dehors, flux/forme.

Elle devient ici le lieu du Flux Intégral : ni fusion, ni rupture, mais co-présence oscillante.

 

2. L’Arlequin fluïen :

Il ne porte pas un costume pour cacher, mais pour incarner les fragments, les reflets des multiples flux qu’il a su moduler.

Ses losanges deviennent glyphes fractals, sa posture un équilibre dynamique dans l’instabilité. Il joue avec le Flux, mais sans en sortir.

 

3. Le Monde :

Elle n’est plus seulement une femme dans sa danse d’achèvement, mais devient l’espace d’accueil du joueur fluïen, l’amplificateur du geste juste.

Le cercle qui l’entoure devient pulsation, résonateur, métastructure du flux stabilisé.

 

Ce que cette image dit du Flux Intégral :

 

Le Flux Intégral n’est pas un but,

mais un art de la traversée.

 

Il ne s’achève pas — il s’habite.

 

Et l’Arlequin, en acceptant de danser dans la mandorle,

cesse d’échapper,

sans jamais se figer.

 

 

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